dimanche 10 février 2013

Le Lion de Belfort à Tlemcen en Algérie




 
VENDREDI 7 DECEMBRE 2012

Timbre de France: "Le Lion de Belfort"

- / : Le lion depuis l’antiquité, est le symbole de puissance, et de souveraineté. On le trouve comme le soutien du trône de Salomon. Le rugissement de l’animal représente la force pénétrante de la loi, et son pouvoir d’ébranlement dans l’espace et dans le temps. Chez les Égyptiens comme chez les chrétiens, il est le signe de la résurrection.

- / : Frédéric-Auguste Bartholdi, (1834-1904): Enfant, il préfère le dessin à l'école et suit des cours de sculptures d’Antoine Etex spécialiste des œuvres monumentales. Il est aussi initié à l’architecture par Henri Labrousse et Viollet-le-Duc.

- / : Vers la fin du 19ème siècle, Bartholdi est le témoin, lors de la guerre entre la France et la Prusse, de la défense héroïque de la région de Colmar qui fut soumise à un déluge de feu qui va durer 73 jours. Sa résistance vaut à la ville d’être détachée du Haut-Rhin annexé, et de former le territoire de Belfort.

- / : C'est donc tout naturelement, que la ville décide de s'ériger un monument à la mémoire des victimes du conflit dans un pré qu'on nommera "Cimetière des mobiles" et qui sera confié à l'artiste Bartholdi, qui accepte sous certaines conditions, dont le choix de l'emplacement.

Un lion, symbole de fermeté, de résistance, et de vaillance est choisi inspiré par son voyage en Egypte où il fut fasciné par les sphinx. Qui mieux qu'un lion imposant pour célébrer le patriotisme des assiégés.

Bartholdi motive son choix du rocher de la forteresse sur la rive droite, au nord ouest de la ville, situé sous le château et sur une terrasse verdoyante, il se profile sur la paroi grise de la falaise qui supporte sa sculpture. Le monument s’identifiera à l’aspect de la forteresse, mais ne représentera ni une victoire, ni une défaite que le lion doit rappeler, mais une lutte glorieuse.

L’œuvre est achevé en 1880, 8 ans après le début du chantier. Mais il faut attendre qu'une reproduction en plâtre ait été acheté par Paris et mise sur une place et qui provoqua un énorme intérêt chez les parisiens pour que les autorités de Belfort revendiquent fièrement son appartenance à la ville.

- / : La poste française avait émis un timbre consacré au territoire de Belfort qui, traversé par la rivière "La Savoureuse", compte parmi ses monuments, le Lion mis en valeur sur le timbre envoyé par Jean-Michel (Un Grand Merci) sur un superbe souvenir 1er jour obtenu lors de la prévente du 02/11/2012:

Donc ce timbre de 0,60 euro illustre l’œuvre du sculpteur Frédéric-Auguste Bartholdi, ce

lion a été érigé en hommage à la résistance héroïque des belfortains, pendant la guerre de 1870, contre les prussiens. Une célèbre réplique de ce lion, en hommage au colonel Denfert-Rochereau, grand défenseur de Belfort, est installée sur la place éponyme dans le 14e arrondissement de Paris.

- / : Jean-Michel m'envoie aussi le même souvenir obtenu de Paris:

 Une vignette sans valeur d'affranchissement est mise aux coté du timbre et représente le portrait du sculpteur ainsi que quelques unes de ses œuvres dont la célèbre statue de la Liberté, ainsi que la statue en hommage à Martin Shongauer.

- / : Quantités de légendes concernant l’animal sont transmises de bouche à oreille. Certaines d’entre elles racontent qu’il serait creux, une machinerie serait cachée à l’intérieur, ou encore un souterrain partirait de ces entrailles et le ferait communiquer avec le Château. D’autres affirment qu’une nuit des rugissements sont parvenus jusqu’à la ville. Plus étrange encore, après la mort de l’artiste le 05 octobre 1904, une rumeur courut, et court encore, selon laquelle l’artiste se serait suicidé car il aurait oublié de sculpter une langue dans la gueule du fauve. Rumeur infondée puisque l’artiste est décédé de mort naturelle, bien après l’érection du monument, et l’attitude dans laquelle est figé l’animal ne permet pas de faire apparaître la langue.

 
SAMEDI 5 JANVIER 2013



Vignette LISA du salon philatélique "Timbre passion" à Belfort
- L'Amicale philatélique de l'Est de la France (Aphiest) avait organisé du 02 au 04 Novembre 2012 à Belfort une manifestation philatélique d'envergure nationale sous le thème: "Timbre passion"
Plus de 300 exposants incluant 20 équipes de deux sur les jeux du timbre, 42 exposants dans la catégorie jeunes,et 45 exposants en "classe ouverte jeunesse" (50 % de matériel philatélique), 42 exposants dans la catégorie "Thématique".

Pour cette occasion, quelques timbres, oblitérations et vignette furent émis.
- J'ai eu la chance de recevoir 2 d'entre-elles sur ce superbe souvenir 1er jour obtenu sur place par David (Merci):

 - Commençons par le timbre Belfort de 0,60 euro que j'avais détaillé dans un précédent article ici, créé et gravé par Pierre Albuisson. Le timbre illustre l’œuvre du sculpteur Frédéric-Auguste Bartholdi (1834-1904). Le monument, un lion érigé à Belfort en hommage à la résistance héroïque des belfortains, pendant la guerre de 1870, contre les prussiens. Une célèbre réplique de ce lion, en hommage au colonel Denfert-Rochereau, grand défenseur de Belfort, est installée sur la place éponyme dans le 14e arrondissement de Paris. Un vignette attenante met en évidence le portrait du sculpteur ainsi que quelque-unes de ses œuvres. Le cachet 1er jour de ce timbre est présent en double exemplaires et reprend une représentation du monument. Ne passons pas devant le fait que ce lion qui trône sur les affiches qui sont venues annoncer la manifestation, a été adopté comme mascotte de l'évènement.

- La vignette LISA émise aussi lors de ce salon à 30.000 exemplaires et qui représente la Porte de Brisach édifiée par Vauban, le Ballon d’Alsace et la Tour de Miotte. Cette vignette avait été également installée dans un des automates LISA 2 du Bureaux de Belfort Théâtre.


 

 

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