vendredi 15 mars 2013

Dimanche, à la réunion mensuelle, c'est Maximaphilie

A l'occasion de la traditionnelle réunion du troisième dimanche, une fois n'est pas coutume, nous aurons une matinée découverte/formation animée par Marie Jeanne Jeudy sur la Maximaphilie.

Mais qu'est-ce que la Maximaphilie, hormis la collection philatélique en vogue du moment?


LA MAXIMAPHILIE

Philatélie, cartophilie et marcophilie au rendez-vous d’une même passion.

Prenez un timbre-poste, une carte postale et une oblitération ayant entre eux le maximum de concordances et vous aurez créé une carte-maximum. Mais attention aux règles de cette spécialité !
« Une carte-maximum, c’est une pièce philatélique qui ne doit pas être confondue avec un quelconque souvenir. Elle ne peut pas être réalisée n’importe où, n’importe quand, n’importe comment… ». 
LE PHARE D'OUISTREHAM


Timbre-poste Emis le 30-10-2004.
Oblitération Premier Jour Ouistreham 30-10-2004.
Carte postale des éditions Artaud

Un peu d’histoire

C'est vers la fin du XIXe siècle, que remontent les origines de la carte-maximum lorsque sont éditées les premières cartes postales illustrées parallèlement à l'émission des premiers timbres-poste. 
A cette époque, le verso de la carte étant réservé au nom et à l'adresse du destinataire, la correspondance et le timbre se trouvaient au recto, sur le côté vue, d'où l'appellation de T.C.V. ou timbrée côté vue.
A la parution des premiers timbres, symboles, personnages, paysages, se sont formés, fortuitement d'abord, puis volontairement, les premières T.C.V. concordantes, qui sont les précurseurs des cartes-maximum.

Les prémices
En France, les premières C.M. ont été réalisées avec les timbres d'usage courant (type Blanc, type Mouchon, puis Semeuse) à partir de 1900. Il faut attendre au moins 1917 pour voir la production philatélique se diversifier avec l'émission des premiers commémoratifs. Dès 1922 des C.M. seront réalisées presque à chaque émission de timbre, mais en tout petit nombre et par des collectionneurs isolés qui sont de véritables pionniers. Jusqu'à la seconde guerre mondiale la maximaphilie existe, mais quasiment à titre officieux, et sans aucune structure. C'est pourquoi toutes les C.M. réalisées à cette époque sont rares et recherchées.

Les pionniers 
En janvier 1945, certains de ces pionniers se regroupent en une association spécialisée autonome dénommée : "Les Maximaphiles Français". 
Les règles qui régissent cette spécialité, sont promulguées par "Les Maximaphiles Français" dès 1946 et contiennent l'essentiel des dispositions toujours en vigueur. Elles sont la base du statut adopté en 1963 par la Fédération des Sociétés Philatéliques Françaises, puis en 1978, du statut international de maximaphilie homologué par la Fédération Internationale de Philatélie (F.I.P.), rédigé avec le concours d’associations maximaphiles européennes. 
Des règles concernant cette spécialité et les critères de jugement ont été élaborés. Ce sont les SREV (Règlement spécial de la F.I.P. pour l'évaluation des participations de maximaphilie aux expositions) et les GUIDELINES (Directives pour l'évaluation des participations de maximaphilie aux expositions F.I.P.) auxquels il faut toujours se référer. 


La maximaphilie, source d'enrichissement culturel

C’est à partir du tout petit rectangle de papier, véritable oeuvre d'art qu'est le timbre-poste, que le maximaphile entreprend diverses recherches historiques, géographiques, botaniques ou zoologiques pour découvrir les origines ou  les oeuvres d' une personnalité (peintre, écrivain...), pour identifier telles espèces d'oiseaux, de mammifères ou tel site etc.. Il pourra alors choisir judicieusement les cartes postales qui doivent impérativement représenter le même sujet, sans être la copie du timbre-poste, ainsi que les oblitérations qui correspondent avec le sujet évoqué par le timbre.
Différentes oblitérations peuvent être utilisées, des cachets Premier Jour ou illustrés, mais aussi des flammes illustrées ou avec texte et des timbres à date ordinaires.
Ces trois éléments, réunis harmonieusement et dans les règles de concordance de sujet, de lieu et de temps, constituent ce qu'on appelle une carte-maximum, véritable écrin du timbre dont l'oblitération est la parure.
Le désir de se spécialiser dans cette discipline peut naître lorsque,  séduit par cet ensemble qu'est la carte-maximum,  le philatéliste, qui est par nature un esprit curieux et cultivé, découvre que réunir ces trois éléments complémentaires est  une source d'enrichissement incontestable. 



Si vous voulez en savoir plus et venir à la réunion de ce dimanche pour 10h00 au Foyer du Lycée de l'Institution Ste Marie de Belfort, entrée Quai Vallet, n'oubliez pas de nous contacter avant au 06.79.91.07.06 ou aphiest@neuf.fr car les places sont limitées.

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